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C’est un fait : Les français ont de plus en plus de mal à se déconnecter de leur travail. Consulter ses mails en vacances, ramener ses soucis à la maison, quitter le bureau en pensant d’ores et déjà à la journée du lendemain… ces situations sont devenues monnaie courante pour les travailleurs français, et participent, à long termes, au développement de nouvelles maladies telles que le burn-out. Aujourd’hui plus que jamais, il est essentiel pour les professionnels de comprendre l’intérêt de se déconnecter, et de mettre en place des techniques pour décompresser au mieux de leur journée de travail.

L’emprise du travail sur les salariés en France, où le besoin évident d’apprendre à décompresser

décompresser au travail

De nombreuses études réalisées à l’échelle européenne le démontrent : Si les Français sont les plus nombreux à déclarer que le travail est important ou très important dans leur vie, ils sont également les plus nombreux à souhaiter le voir occuper moins de place. Ce paradoxe en dit long sur l’état d’esprit des français quant au rapport qu’ils entretiennent avec leur travail.

On observe depuis quelques années certains phénomènes liés à l’activité voire la sur-activité professionnelle des travailleurs français. Parmi eux, le blurring. Ce mot ne vous dit rien ? Et pourtant, il qualifie peut-être très exactement la situation dans laquelle vous êtes! Vous avez du mal à faire la différence entre votre vie professionnelle et votre vie privée ? Votre journée de travail ne s’arrête jamais, même lorsque vous êtes chez vous ? Vous devez parfois gérer des soucis d’ordre personnel au bureau ? Pas de doute, vous êtes touchés par le blurring. Ce terme désigne l’effacement lent et progressif de la frontière entre votre vie privée et votre vie professionnelle.

Pour appuyer ce phénomène qui touche 78% des cadres, de nombreuses études ont été réalisées afin d’approfondir le sujet. L’une d’elles, effectuée dans le cadre du baromètre d’Edenred-Ipsos, confirme que 8 salariés sur 10 en Europe sont sollicités par leur travail en dehors des heures de bureau.

Et autant le dire, l’hyperconnectivité joue pour beaucoup dans ce phénomène. Alors que 55% des entreprises en France équipent leurs salariés de smartphones, ils sont en plus 71% à utiliser leurs propres appareils à des fins professionnelles. Difficile donc pour ces derniers de se détacher de leur boulot et de se recentrer sur eux-mêmes. D’où l’importance d’apprendre à se déconnecter et à décompresser après le travail.

Pourquoi faut-il apprendre à se déconnecter et à décompresser de sa journée de travail ?

décompresser après le travail

Se déconnecter du travail est primordial pour la santé. En effet, une pression trop régulière ou trop importante peut mener au burn-out, voire dans les cas les plus extrêmes, à la dépression. Il est important d’agir avant d’en arriver là.

Au delà des maladies psychologiques engendrées par l’hyperconnectivité ou le blurring, il existe également un risque pour son équilibre personnel et familiale. Les français accordent énormément d’importance à leur travail, car la France est l’un des pays les plus touchés par le chômage. Mais ces craintes et la pression qui en découle ne doivent pas impacter leurs relations ou leur vie de famille. Il faut apprendre à accorder du temps à ses proches, apprendre à se recentrer sur soi-même et surtout, apprendre à décompresser.

Bonne nouvelle : le droit à la déconnexion est entré en vigueur dans le cadre de la loi Travail de 2016. Alors plus d’excuse !

Quitter le bureau sereinement pour mieux décompresser après le travail

Apprendre à décompresser chez soi, ça commence par bien préparer son départ du bureau. En effet, pour profiter de ses heures de repos, il faut quitter le bureau sur une note positive. Essayez donc de terminer vos journées en accomplissant une ou deux tâches simples : Un dernier coup de fil, une réponse rapide à un mail, une petite signature… Cela vous permettra de marquer la fin de votre journée par une réalisation simple mais efficace.

Vous pouvez également préparer votre journée du lendemain, de manière à ce que votre arrivée au bureau se fasse le plus sereinement possible. Faites une to-do list de toutes les tâches qui vous attendent, et organisez-les par ordre de priorité. Jetez un dernier coup d’œil à votre planning pour avoir bien en tête les moments importants de la journée qui va suivre. Une fois à la maison, vous serez plus serein ou sereine, et vous pourrez profiter pleinement de votre soirée.

Autre astuce décompresser un peu plus: Prenez 5 minutes avant de partir pour ranger votre bureau. Résultat ? Le lendemain, vous pourrez vous remettre au travail sans perdre de temps à chercher vos dossiers ou votre matériel professionnel.

Décompresser du travail : qu’en est-il des indépendants ?

La frontière entre vie personnelle et professionnelle est encore plus étroite chez les travailleurs indépendants. Lorsque l’on vit là ou l’on travaille, faire la part des choses peut très rapidement devenir une véritable épreuve. Mais pas de panique, cet équilibre peut très vite être retrouvé en instaurant quelques règles simples à respecter.

Tout d’abord, obligez vous à travailler à des horaires bien précis. Organisez votre temps de travail comme si vous étiez salariés dans une entreprise extérieure. Cela permettra de cadrer davantage votre activité d’indépendant, et surtout de libérer du temps pour votre vie privée. Et oui ! Attention à ne pas vous perdre dans votre activité, au détriment de votre vie sociale. La règle est donc la suivante: Structurer un emploi du temps pour sa journée de travail, et s’y tenir.

L’autre point essentiel, c’est l’espace dans lequel vous réalisez votre activité. Dans la mesure du possible, il est mieux d’avoir un endroit spécifique pour travailler, un bureau fermé. Si cela n’est pas possible, essayez de délimiter un espace bureau qui représentera symboliquement votre coin de travail. L’important, c’est de trouver un endroit où vous serez au calme, sans risque d’être dérangé. Vous devez pouvoir travailler et réfléchir efficacement, en toute tranquillité. Plus encore, cet endroit doit vous donner envie de travailler, de produire, de créer…

5 astuces Kwixeo pour décompresser après une longue journée de travail

astuces décompresser travail

Pour décompresser après une longue journée de travail parfois difficile, il n’y a pas de règle. L’idée, c’est de vous écouter, et de faire quelque chose qui vous plait, et dont vous avez besoin. Kwixeo vous partage 5 de ses astuces pour lâcher prise et décompresser bien comme il faut.

Décompresser après le travail en faisant du sport

Et non, vous n’y échapperez pas ; pour la simple et bonne raison que le sport reste l’un des meilleurs moyens pour s’aérer le corps, mais aussi l’esprit. Il vous permet de libérer toutes les tensions accumulées durant la journée, de vous vider l’esprit, et surtout de vous détendre. La pratique d’une activité sportive vous permet en effet de libérer une multitude d’hormones, comme les endorphines, qui vous aide à vous détendre et à vous sentir mieux. Et si vous n’aimez pas le running, bien d’autres options se présentent à vous: yoga, zumba, boxe, natation… Vous pouvez même, pour les plus motivés, rentrer du travail à pied ou faire une partie du trajet autrement qu’en voiture.

Se déconnecter de longues minutes grâce à la cuisine

En plus d’aider à se changer les idées, faire la cuisine permet de prendre soin de soi. En effet, cuisiner c’est l’occasion de prendre de bonnes habitudes alimentaires, et de se faire plaisir. Pas besoin d’être chef cuisinier dans un 4 étoiles pour concocter de bons petits plats : Il vous faut juste un peu de temps, quelques bonnes idées et/ou un bon livre de cuisine. En plus de prendre plaisir à cuisiner pour vous et vos proches, vous pourriez vous découvrir des talents cachés ; de quoi rebooster sa confiance en soi ! De plus, cuisiner reste une activité manuelle, qui vous aidera à vider votre esprit, surtout si vous passez la majeur partie de votre temps devant un écran.

Éveiller sa créativité et nourrir son esprit : Un excellent moyen pour décompresser après le travail

Pour s’occuper les mains et la tête on mise sur le DIY : bricolage, couture, origami, jardinage… Il est aussi possible de se détendre tout en faisant fonctionner ses neurones: Apprenez une nouvelle langue, passionnez-vous pour une nouvelle période de l’histoire, redécouvrez de vieux films, d’anciens artistes…

Prendre soin de soi, le secret du bonheur

Et si vous preniez soin de vous ? Après une bonne journée de travail, il faut savoir se recentrer sur soi et répondre à ses envies. Alors on se fait couler un bain avec un bon verre de vin, on va chez le coiffeur, le barbier, ou encore chez l’esthéticienne. On s’offre une nouvelle coupe, un petit massage, un soin d’une heure… bref, on se chouchoute.

Oublier le travail et profiter de ses proches

Donner beaucoup de temps pour son travail, c’est bien. Réussir à en donner autant à ses proches, c’est mieux. Ne délaissez pas votre vie sociale pour votre vie professionnelle. Trouvez l’équilibre qui vous permettra de sortir d’une bonne journée de travail et de la terminer en beauté aux côtés des personnes qui comptent pour vous. Prenez le temps de faire de nouvelles rencontres, d’entretenir vos relations existantes, de rire, de discuter et de continuer à découvrir les personnes qui vous entourent.

Bonus : Ne rien faire 

Vous avez également le droit de ne rien faire du tout. Dans ce cas, on fait la sieste, on se lance dans une nouvelle série netflix, on écoute de la musique les yeux rivés sur le plafond… Bref, on se met au nesting ! Ce n’est pas interdit, et vous pouvez nous croire: c’est parfois drôlement efficace pour décompresser!

Conclusion ? Ne surtout pas penser au travail et profiter pleinement des quelques heures réparatrices qui vous attendent, les bras ouverts.

Les tickets restaurant constituent un avantage lors des recrutements : ils bénéficient autant à l’employeur qu’aux salariés. Vous songez à les proposer à vos salariés mais plusieurs questions vous taraudent : comment les mettre en place dans votre entreprise ? Qui peut en bénéficier et sous quelles conditions ? Comment les utiliser ? Kwixeo vous dit tout ce qu’il faut savoir sur les tickets restaurant.

Ticket restaurant : ce que dit la loi

Il n’existe pas de loi à part entière concernant les tickets restaurant, mais leur fonctionnement est encadré par le Code du travail, et par la Commission nationale des titres restaurant.

Avant toute chose, il convient de rappeler que les tickets restaurant ne sont pas obligatoires. Cependant, à partir de 25 salariés, l’employeur est tenu de proposer une solution pour la restauration de ses équipes : mettre en place un restaurant d’entreprise, aménager un local dédié à la restauration (avec réfrigérateur et micro-ondes au minimum), ou alors, proposer des titres restaurant. Pour les entreprises qui ne souhaitent pas investir dans un espace de restauration, les titres restaurant peuvent être une bonne alternative.

Si l’employeur choisit les tickets restaurant, 50 à 60 % de leur valeur seront à sa charge. Cette participation n’est pas considérée comme un avantage en nature, mais comme un avantage social. Concrètement, cela signifie que l’employeur n’aura pas à payer de cotisations sociales sur les titres restaurant, à condition que le montant de sa participation par ticket n’excède pas 5,43 € (plafond 2018). Si le montant est supérieur, le dépassement sera pris en compte dans la fourchette de calcul des cotisations sociales.

Comment mettre en place les tickets restaurant dans votre entreprise ?

Pour proposer les tickets restaurant à vos salariés, vous pouvez passer commande auprès des 4 sociétés spécialisées en France : Sodexo, Accor, Natixis ou Chèque déjeuner. Vous pouvez passer commande en début de mois ou en fin de mois. Les tickets peuvent être simples ou nominatifs, selon l’organisation que vous souhaitez adopter lors de la distribution.

Vous n’êtes pas obligé d’en fournir à tous vos salariés, mais ceux qui ne bénéficient pas de titres restaurant doivent bénéficier d’une compensation d’un montant égal. Si vous fournissez des tickets restaurant à tous vos salariés, le montant doit être le même pour tous, qu’il s’agisse d’un salarié au SMIC ou d’un cadre dirigeant. Pour les salariés à temps partiel, la distribution ne se fait que sur les jours où les heures travaillées inclues une pause déjeuner.

Enfin, les salariés ont droit à un ticket restaurant par jour de travail. Si le salarié est absent, qu’il s’agisse d’un arrêt maladie, d’un RTT, ou d’un congé, et même s’il ne s’agit que d’une demi-journée, il perd son ticket restaurant du jour. Si la commande de ticket est faite en avance, le ticket sera soustrait sur le mois suivant.

Salariés : comment utiliser vos tickets restaurant ?

Selon la législation, les tickets restaurant permettent d’acheter un repas ou une préparation alimentaire, auprès des établissements qui les acceptent. Il peut donc s’agir d’un supermarché, d’une boulangerie, d’un restaurant, etc. Pensez bien à demander ou à regarder sur la devanture si les tickets restaurant sont acceptés.

Si l’employeur prend en charge 50 % à 60 % des tickets, cela signifie que le reste du montant est à votre charge. En théorie, vous ne pouvez utiliser qu’un ticket restaurant par jour. En pratique, beaucoup d’établissements acceptent de prendre plusieurs tickets restaurant. Attention cependant, si la somme est inférieure au montant du ticket restaurant, le commerçant ne rend pas la monnaie, il vaut donc mieux prendre un article du montant même ou d’un montant supérieur.

Bien sûr, cela ne concerne que les tickets restaurant sous forme de chèques. Depuis 2014, les tickets restaurant peuvent aussi être dématérialisés et utilisés via une carte (qui fonctionne comme une carte bancaire) ou sur votre Smartphone. Le montant est alors prélevé sur votre cagnotte, ce qui permet de régler le problème du rendu de monnaie. Dans tous les cas, l’utilisation de tickets restaurant est limitée à 19 € par jour.

Les titres restaurant, étant en théorie, réservés pour les jours de travail, vous ne pouvez pas les utiliser le dimanche. Si vous travaillez le dimanche, vous pourrez les utiliser si c’est précisé sur le ticket.

Enfin, les tickets restaurant sont valables pendant une année civile, à laquelle s’ajoute les mois de janvier et février de l’année suivante. Si à cette date, il vous reste des titres restaurant non utilisés, vous pouvez les rendre à votre employeur, qui pourra vous les échanger contre de nouveaux tickets valides. Attention, la zone géographique est elle aussi limitée : vous ne pouvez les utiliser que dans votre département, ou dans un des départements limitrophes, exception faite des salariés en déplacement professionnel.

Embaucher son premier salarié est une étape cruciale dans votre vie de chef d’entreprise. Vous devrez vous occuper du recrutement, gérer les coûts qui en découlent, et vous soumettre à de nouvelles obligations légales. Voici les conseils de Kwixeo pour recruter sereinement son premier salarié.

Premier salarié : le recrutement étape par étape

Le recrutement d’un premier salarié peut faire peur à prime abord. Cependant, en dégrossissant étape par étape, le déroulé est assez simple :

Identifier vos besoins

Dans un premier temps, définissez le poste : quel sera son intitulé ? Quelles seront les missions et les responsabilités de votre premier salarié ? L’aspect pratique est aussi à prendre en compte : allez-vous proposer un contrat de professionnalisation, un CDD ou un CDI, et sous quel volume horaire ? Quelle rémunération pouvez-vous proposer ?

Ensuite, il vous faudra réfléchir au profil qui vous semble idéal. Essayez d’identifier clairement les compétences indispensables, les savoirs-être et les savoirs-faire qui vous semblent de rigueur.

Préparer l’annonce

La rédaction de l’annonce doit être réalisée avec soin. Elle doit être attractive, avec un intitulé accrocheur et clair, et une écriture fluide et dynamique. Elle doit bien détailler le profil recherché, ainsi que votre activité et vos valeurs.

N’hésitez pas à la faire relire à plusieurs personnes, ou à demander l’aide d’un cabinet de recrutement. Une fois l’annonce prête, identifier les canaux de diffusion adéquats : réseaux sociaux, affichages, plateformes de recrutement, cabinet spécialisé, etc. Le mode de diffusion est tout aussi important que la rédaction !

Les entretiens

Après avoir analysé les candidatures reçues, sélectionnez les plus intéressantes et organisez les entretiens. Pour être plus à l’aise, n’hésitez pas à préparer le déroulé de l’entretien et vos questions à l’avance. Cette première rencontre doit vous permettre de répondre à la question : cette personne convient-elle pour le poste ? Analysez donc bien son CV, ses motivations, et essayez de comprendre sa personnalité.

L’intégration du premier salarié

Suite aux entretiens, vous avez trouvé votre bonheur ? Il ne reste plus qu’à intégrer votre premier salarié à l’entreprise. Pour se faire, un contrat de travail clair et précis sur l’engagement et les responsabilités de chacun doit être rédigé, et signé par les deux parties.

Le contrat de travail peut inclure une période d’essai. Cette dernière n’est pas obligatoire, et la durée maximale est fixée par le code du travail et les différentes conventions collectives. Cependant, la période d’essai est très intéressante pour les deux parties : vous pouvez juger de l’efficacité de votre premier salarié, et celui-ci peut voir si le poste et l’environnement lui conviennent.

Une fois le contrat signé et la date de prise de poste désignée, il ne vous reste plus qu’à accueillir votre salarié dans les meilleures conditions. Il faudra vous rendre disponible pour lui expliquer ses missions, le former sur certains points, l’introduire auprès de votre clientèle, etc.

A noter : avant toute embauche, vérifiez si une convention collective régit votre activité pour être sûr d’être en règle. Vérifiez également si vous êtes, ou non, éligible à une aide à l’embauche auprès de votre expert comptable.

Estimer le coût de l’embauche de votre premier salarié

Embaucher son premier salarié représente un coût qui peut être difficile à estimer. Pour mieux comprendre, il faut avoir en tête les coûts directs et les coûts indirects.

Parmi les coûts directs :

  • Le salaire brut : salaire net et cotisations salariales ;
  • Les charges patronales : il faut compter en moyenne 40 à 45 % du salaire brut. Elles comprennent : assurance maladie, vieillesse, chômage et accident du travail, allocations familiales, retraite complémentaire, formation professionnelle et taxes sur les salaires ;
  • Éventuels avantages en nature, primes, intéressement et participation.

Ensuite, il ne faut pas négliger les coûts indirects, qui selon le type de poste, peuvent être plus ou moins coûteux. Ils représentent l’investissement nécessaire pour équiper votre premier salarié afin qu’il puisse réaliser ses missions : bureau, ordinateur, imprimante, chaise, fournitures, etc.

Les obligations légales lors d’un premier recrutement

Pour ne pas faire d’impairs sur l’aspect administratif et légal, il ne faut pas oublier toutes les obligations qui découlent du recrutement d’un premier salarié.

Dans un premier temps, vous devrez déclarer l’embauche à l’inspecteur du travail, par lettre recommandée. Ensuite, vous devrez déclarer l’embauche de votre premier salarié à l’URSSAF. Attention, la déclaration à l’URSSAF doit être effectuée avant la prise de fonction, afin que le salarié soit immatriculé et couvert au moment de la prise de poste. Enfin, vous devrez prendre rendez-vous avec le service de santé au travail, pour organiser le contrôle médical et le suivi du salarié.

L’embauche d’un premier salarié demande aussi quelques aménagements dans le fonctionnement administratif de l’entreprise. Le document unique d’évaluation des risques de l’entreprise doit obligatoirement être élaboré, dès l’accueil d’un premier salarié dans votre structure. Vous devrez aussi mettre en place les affichages obligatoires en entreprise, ainsi qu’un registre unique du personnel.

Enfin, vous devrez créer votre compte cotisant auprès de l’URSSAF, et adhérer aux régimes de retraite complémentaire Agirc et Arrco

Le harcèlement moral au travail peut avoir des effets dévastateurs sur la victime s’il n’est pas rapidement stoppé. Dans quel cas peut-on parler de harcèlement moral ? Quels sont les recours en tant que victime ? Quelles sont les obligations en tant qu’employeur ? Voici tout ce qu’il faut savoir sur le harcèlement moral au travail.

Harcèlement moral au travail : définition légale

Le harcèlement moral au travail est défini et interdit par le Code du travail, mais également par le Code pénal. La définition légale est la suivante : « Aucun salarié ne doit subir des agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel. »

Les sanctions contre le harcèlement moral au travail sont de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende.

Les différentes formes de harcèlement moral

Le harcèlement moral au travail peut se manifester sous de nombreuses formes, et il est parfois difficile de l’identifier. Au fil des années, différents faits ont été retenus comme harcèlement par les juges :

  • Humiliations et critiques répétées ;
  • Conditions de travail dégradantes ;
  • Tâches et missions dévalorisantes ;
  • Discrédit auprès des collègues de travail ;
  • Missions dépassant les capacités du salarié ;
  • Isolement du salarié, mise à l’écart ;
  • Privation des outils de travail ;
  • Avertissements infondés ;
  • Déclassement sans raison valable ;
  • Menaces de sanction disciplinaire sans fondement.

Il s’agit là d’une palette de cas, déjà reçus et reconnus par les juges comme du harcèlement moral. Bien sûr, il peut s’exercer sous bien d’autres formes, c’est pourquoi il faut être très vigilant sur ce que vous pouvez observer, en tant que salarié, en tant que collègue, ou en tant qu’employeur.

Victime de harcèlement moral au travail : comment réagir ?

Si vous êtes victime de harcèlement moral au travail, plusieurs recours sont possibles. Vous pouvez intenter une action en justice auprès du Conseil de prud’hommes pour mettre fin au harcèlement, et obtenir réparation pour le préjudice subit. Si vous ne souhaitez pas avoir recours aux prud’hommes, vous pouvez, dans un premier temps, engager une procédure de médiation. Si le médiateur parvient à concilier les deux parties, chacun pourra prendre ses dispositions en conséquence.

Si tel n’est pas le cas, il faudra alors passer par les prud’hommes. La difficulté de cette procédure, c’est de pouvoir prouver le harcèlement moral au travail. En effet, en France, c’est la personne harcelée qui doit prouver ses dires. Les preuves écrites sont les plus fiables et les plus recevables par le Conseil de prud’hommes. Si vous disposez de mails, de notes, de post-it, d’éléments écrits qui peuvent témoigner de propos dégradants, agressifs ou déplacés, il faudra les présenter comme élément de preuve.

Si vous avez des témoins, ceux-ci devront rédiger une déclaration écrite et fournir une copie de leur pièce d’identité. Enfin, n’hésitez pas à tenir un « journal de bord » au quotidien, en notant tous les faits, les éléments, les paroles, qui pourraient représenter du harcèlement moral. Ce journal vous permettra d’avoir des faits datés et des citations précises, pour ne pas vous baser uniquement sur votre mémoire et votre interprétation des faits.

En cas de mauvaise foi, c’est-à-dire, si le salarié tient des propos mensongers en toute conscience, il ne sera plus protégé par le Code du travail. La personne accusée de harcèlement moral au travail peut alors tout à fait attaquer le salarié en diffamation.

La prévention des employeurs face au harcèlement moral

Peu importe la taille ou le type d’entreprise, l’employeur est tenu de mettre en place une prévention en matière de harcèlement moral. Selon les textes de loi, l’employeur a une obligation de sécurité et de résultat en matière de protection de la santé et de la sécurité de ses salariés. Cette obligation s’applique donc au harcèlement moral, puisque le harcèlement peut impacter l’état de santé, et par extension, la sécurité du salarié.

Pour mettre en place la prévention contre le harcèlement moral au travail, l’employeur est tout à fait libre des moyens employés. Ainsi, en tant que chef d’entreprise, vous pouvez faire de la sensibilisation avec de l’affichage, des interventions, ou encore affirmer votre position contre tout type de harcèlement. Si des signes se présentent, il faudra être vigilant et ne pas hésiter à intervenir. Laissez le dialogue ouvert avec vos salariés : la libre parole et la cohésion de groupe sont des éléments indispensables pour lutter contre le harcèlement moral au travail.

Pour les entreprises qui comptent plus de 20 salariés, l’interdiction de harcèlement moral au travail doit paraître dans le règlement intérieur de l’entreprise.

Si un salarié se manifeste et vous fait part du harcèlement moral qu’il subit, il est de votre devoir de réagir immédiatement et d’ouvrir une enquête pour confirmer les faits, ou non. Avant toute mesure disciplinaire, vous devez être certains de la véracité des faits.

Ces dernières années, le sport au travail s’est doucement mais sûrement immiscé dans la vie des entreprises françaises. Aujourd’hui c’est près de 13 % des Français qui pratiquent le sport dans le cadre de leur entreprise. Une tendance qui ne cesse de croître, et à raison, puisque les bienfaits du sport au travail sont nombreux : productivité, gestion du stress, forme physique et esprit d’équipe. Voici tout ce qu’il faut savoir sur le sport au travail.

Les bienfaits du sport au travail sur la santé des salariés

On nous l’a dit et redit : le sport est bon pour la santé ! En ce sens, le premier bénéfice du sport au travail pour les salariés, est celui d’améliorer leur forme physique. Chaque séance de sport permet d’éliminer les toxines accumulées dans l’organisme, de stimuler les muscles et le cœur, pour garder une bonne forme générale. Le sport en entreprise est notamment un très bon moyen de prévenir les problèmes de santé dus à la sédentarité, comme les tendinites, les problèmes de dos, etc.

Et puisque la santé physique ne fait pas tout, le sport est aussi un indispensable pour une bonne santé psychique. Le sport au travail permet de relâcher les tensions, d’évacuer, et de mieux gérer son stress. Ainsi, le sport permet de prévenir les troubles du sommeil, et de diminuer les risques de burn-out et de dépression. Par ailleurs, c’est aussi une belle manière de stimuler votre cerveau : lorsque vous faites du sport, le cerveau est oxygéné et bénéficie ainsi d’une meilleure productivité.

Au-delà de l’impact sur la santé, le sport permet aussi aux salariés d’être mieux dans leurs baskets au quotidien. Une activité physique en groupe permet de mieux s’intégrer dans l’entreprise et de créer du lien. Aussi, intégrer le sport à son temps de travail, c’est récupérer du temps sur sa vie personnelle, que l’on peut réserver pour d’autres occupations.

Sport au travail : des bénéfices multiples pour les entreprises

Si la mise en place du sport au travail offre de nombreux bienfaits aux salariés, les avantages ne sont pas moindres pour l’entreprise. En contribuant à améliorer la santé physique et mentale des salariés, l’entreprise diminue significativement (de 30 à 40 %) le taux d’absentéisme.

Le sport au travail donne une image plus humaine et dynamique aux entreprises, qui bénéficient ainsi d’un meilleur engagement de la part des salariés. Ils se sentent mieux accueillis, mais aussi plus intégrés : le sport permet de renforcer l’esprit d’équipe et de créer une véritable cohésion de groupe.

Avec des équipes dynamiques, soudées, et qui peuvent se stimuler, la productivité en est bien souvent accrue. De plus, le sport permettant de stimuler l’activité cérébrale, les salariés pratiquant une activité physique régulière sont en moyenne 12 % plus productif qu’un salarié sédentaire.

Bien sûr, le sport au travail n’est pas réservé aux salariés : les dirigeants peuvent également en profiter ! C’est d’ailleurs une très bonne idée pour une meilleure relation patron-salarié.

En effet, le sport au travail permet aux chefs d’entreprise de « briser la glace » : lors d’une activité sportive. La hiérarchie n’a plus lieu d’être, et il est plus facile d’apprendre à connaître ses salariés et à tisser des liens.

Comment mettre en place le sport en entreprise ?

Le sport en entreprise peut être mis en place de différentes façons. Pour l’employeur, il faut garder à l’esprit que proposer le sport au travail sera un atout considérable lors des recrutements, avec une image dynamique et un véritable plus pour le salarié. C’est aussi un bon pas en avant vers les salariés actuels, pour les fidéliser et les garder dans vos équipes.

Pour les entreprises qui disposent d’un peu de budget, il est tout à fait possible d’installer une petite salle de sport dans vos locaux : un rameur, quelques tapis de course et quelques vélos elliptiques seront parfaits. Les salariés pourront en profiter avant d’attaquer la journée, entre midi et deux, ou pour évacuer les tensions en fin de journée. Vous pouvez notamment faire appel à un coach sportif une à deux fois par semaine, pour des cours groupés de fitness, de yoga, ou de cardio, par exemple. Dans ce cas, n’hésitez pas à réaliser un sondage auprès de vos employés pour savoir quelle discipline leur conviendrait le mieux !

Si votre budget est plus réduit, vous pouvez mettre en place un partenariat avec un club de sport local : soit pour la mise à disposition d’une salle une à deux fois dans la semaine, soit pour des réductions sur l’inscription de vos salariés.

Les évènements sportifs comme les tournois en interne, mais également en interentreprises, constituent également un très bon challenge pour se motiver et fédérer l’esprit d’équipe. N’hésitez pas à en proposer dans votre entreprise.

le sport au travail

C’est au 1er janvier 2018 que la loi finances de 2016 impose à la majorité des entreprises l’utilisation d’un logiciel de facturation certifié.  Mais qu’en est-il réellement ? Quelles sont les entreprises réellement concernées par cette nouvelle obligation ? Et quelles sont les sanctions en cas de non-utilisation de logiciel certifié ?

La loi de finances de 2016, pourquoi et dans quel but ?

L’objectif principal de cette loi est de lutter contre les fraudes à la TVA. Sur l’année 2015, ces fraudes représentaient un manque à gagner estimé à 17 milliards d’euros selon le Ministère de l’Économie et des Finances.

Devant un tel manque à gagner, fin 2015, l’État a pris la décision d’interdire à partir du 1er janvier 2018, tout système qui permet d’effacer ou de modifier la comptabilité d’une entreprise. En effet, jusqu’à maintenant, de nombreux logiciels permettaient de modifier et de supprimer librement les tickets, factures et encaissements.

Les logiciels de facturation, exclus puis réintégrés à la loi de finances de 2016

Initialement inclut dans la loi, en juin 2017, un revirement s’opère afin que la loi se recentre uniquement sur les logiciels de caisse, principaux vecteurs de la fraude à la TVA, et exclus ainsi tous les logiciels de facturation et de comptabilité.

Mais fin novembre 2017 a lieu un nouveau revirement qui annule les dispositions prises en juin 2017, obligeant ainsi une grande partie des entreprises à s’équiper de logiciel certifié au 1er janvier 2018.

Qu’est-ce qu’un logiciel de facturation certifié ?

Un logiciel de facturation certifié est un système qui satisfait à des conditions d’inaltérabilité, de sécurisation, de conservation et d’archivage des données en vue du contrôle de l’administration fiscale.

  • L’inaltérabilité : Le logiciel doit conserver toutes les données d’origines relatives aux documents de vente et aux encaissements tout en assurant leur inaltérabilité. Toute modification doit être conservée et datée précisément afin d’assurer un traçage complet de toutes les actions de l’utilisateur.
  • La sécurisation : Les données stockées doivent être protégés contre toute modification. Kwixéo a choisi d’utiliser une empreinte numérique avec le chaînage des enregistrements afin de garantir l’intégrité des données dans le temps.
  • La conservation : Tout logiciel de facturation certifié doit proposer une fonction de clôture afin d’empêcher toute action sur une période passée. Cette clôture doit être au minimum annuelle ou par exercice lorsque celui-ci n’est pas calé sur l’année civile. Pour chaque période clôturée, des données cumulatives doivent être enregistrées dans le logiciel.
  • L’archivage : Le logiciel doit permettre d’archiver les données (par période maximum d’1 an) et de garantir l’intégrité de ces archives dans le temps. Ces archives doivent pouvoir être facilement exploitables par l’administration. Une fois archivées, les données peuvent être purgées du logiciel.

Qui est donc concerné par l’utilisation de logiciel de facturation certifié ?

Toutes les entreprises assujetties à la TVA qui utilisent un logiciel de facturation permettant d’enregistrer les règlements de leurs clients sont concernées. Les entreprises facturant uniquement des professionnels ne sont pas dans l’obligation d’utiliser un logiciel de facturation certifié. Cependant, si une seule facture est émise au nom d’un particulier, alors l’entreprise se doit d’utiliser un logiciel certifié.

Pour les entreprises non concernées par cette loi, il reste quand même conseiller d’utiliser un logiciel de facturation certifié.

En cas de doute, n’hésitez pas à vous rapprocher de votre expert-comptable. Celui-ci sera à même de vous apporter une réponse qualifiée et vous accompagner dans le changement de votre logiciel.

Comment justifier l’utilisation d’un logiciel de facturation certifié ?

L’État a donné deux possibilités aux éditeurs de logiciels :

  • Faire certifier leur logiciel par un organisme accrédité.
  • Délivrer eux-même une attestation individuelle à chaque client.

Kwixéo a choisi de garantir la certification de son logiciel de facturation par attestation individuelle. Celle-ci est fournie automatiquement depuis l’espace abonnement du logiciel.

Attention, l’entreprise doit conserver les certificats ou l’attestation pour chaque version du logiciel utilisée. Pensez donc à télécharger votre attestation à chaque fois que Kwixéo est mis à jour.

Quelles sont les mesures de contrôle ?

L’Administration a mis en place une toute nouvelle mesure de contrôle afin de s’assurer que l’entreprise possède bien les justificatifs nécessaires. Ce contrôle vise à vérifier que l’entreprise utilise un logiciel de facturation certifié conforme à la loi « Anti-fraude à la TVA ». Il ne sera pas question de contrôle plus poussé mais la non-présentation du certificat peut amener à un contrôle fiscal ultérieur.

Quelles sanctions en cas de non-utilisation d’un logiciel de facturation certifié ?

Toute entreprise qui n’utilise pas de logiciel de facturation certifié au 1er Janvier 2018, s’expose à une amende de 7500 € et sera dans l’obligation de s’équiper d’un logiciel certifié dans les 60 jours suivant le contrôle par l’administration fiscale. De plus, dans ce cas de figure, les contrôleurs pourront effectuer un contrôle fiscal avec comme possibilité, d’avoir un éventuel redressement.

Toutefois, dans un premier temps et devant les multiples modifications de la loi, une confusion a été créée dans l’esprit des entreprises et des éditeurs. L’administration fiscale devrait dans un premier temps, faire preuve de prévention et de pédagogie. Celle-ci devrait accompagner les entreprises dans le changement de leur logiciel plutôt que d’appliquer des sanctions financières.

Vous êtes concernés par la loi de finances 2016 et vous n’utilisez pas un logiciel de facturation certifié conforme ?

Les équipes de Kwixéo peuvent vous accompagner dans le changement de votre logiciel de facturation. Sachez qu’il est possible d’importer tout votre historique sous conditions que votre logiciel actuel permet d’exporter les données sous le bon format, ce qui est généralement le cas.

N’hésitez pas à essayer Kwixéo gratuitement et sans engagement pendant 15 jours et découvrez un logiciel de facturation certifié, simple et intuitif.

https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/actualites/A12301

https://www.legifrance.gouv.fr/eli/loi/2017/12/30/CPAX1723900L/jo/article_105

La création de factures sur Excel sont dorénavant interdites depuis le 1er janvier 2018. Toutes les personnes assujetties à la TVA y compris les auto-entrepreneurs doivent se munir de logiciels de caisse et de facturation certifiés. A cause de l’impossibilité de rendre les factures intangibles et de rendre les écritures irréversibles, établir des factures  Excel est proscrite. Evidemment les personnes qui tiennent toujours leur gestion à la main ne sont pas concernées.

Les entités fiscales et administratives recommandent donc activement d’utiliser des logiciels de facturation et de tenue de caisse certifiés. Il n’est pas toujours facile de changer ses habitudes et Kwixéo a conçu un logiciel simple à prendre en main.

Découvrez comment créer vos factures avec Kwixéo

En quelques clics seulement vous pouvez créer vos devis et gérer votre facturation. Contrairement à Excel, Kwixéo vous facilitera la tâche en vous permettant notamment de transformer un devis en factures en deux clics. Vous pourrez également générer tous vos documents de vente : devis, factures, avoirs, bons de commande, bons de livraison.

Kwixéo vous accompagne dans le changement

Notre équipe vous accompagnera dans votre migration et votre utilisation de Kwixéo. De plus, sachez qu’il est possible d’importer l’historique de vos données sur notre logiciel. Grâce à un support réactif, vous trouverez les réponses à toutes vos questions en cas de difficultés.

Le statut d’auto-entrepreneur (ou micro-entrepreneur) est un statut très attractif car il s’agit du statut choisi par la moitié des entreprises françaises selon l’INSEE. C’est un régime simplifié de l’entreprise individuelle qui offre la possibilité de créer simplement une société à but lucratif.

Auto-entrepreneur, un statut ouvert à tous

Ce statut permet de lancer son activité en profitant de démarches administratives et de procédures fiscales et sociales simplifiées. Tout d’abord, ce statut est ouvert à tous puisqu’il faut seulement respecter les critères suivant pour créer sa micro-entreprise :

  • Etre majeur ou mineur émancipé
  • Ne pas être déjà travailleur non salarié
  • Créer une entreprise individuelle sous la forme d’une EIRL
  • Exercer une activité commerciale, artisanale ou libérale
  • Avoir une adresse en France
  • Pour les ressortissants hors Union-Européenne, être titulaire d’une carte de séjour temporaire autorisant l’ouverture d’une auto-entreprise en France (se renseigner auprès de votre préfecture)

A noter que l’on peut devenir auto-entrepreneur à titre principal (exemple : un chômeur qui veut se relancer et créer une entreprise dans la peinture) ou à titre complémentaire (exemple : un étudiant ou un retraité peut créer une entreprise dans le cadre d’un projet tout en gardant son statut principal).

Il n’est pas non plus nécessaire de se justifier d’un diplôme pour bénéficier de ce statut. Certaines professions sont tout de même soumises à autorisation et il faut donc se renseigner avant de lancer sa micro-entreprise.

Auto-entrepreneur, le bon statut pour se lancer

Il permet d’avoir un régime fiscal, comptable et social simplifié. L’ensemble des démarches administratives de l’auto-entrepreneur peut se faire sur internet. Pour se déclarer auprès de toutes les instances administratives, sociales et fiscales, il suffit de remplir le formulaire en ligne de déclaration de début d’activité. Rien de plus simple !

En plus des démarches de création simplifiées, les avantages ne manquent pas :

  • Pour commencer, l’auto-entrepreneur n’a pas de TVA à déclarer. Il peut donc pratiquer des prix plus attractifs que la concurrence qui, elle, est généralement soumise à la TVA. Il n’est donc pas possible de déduire la TVA qui a été payée aux fournisseurs.
  • Pour limiter les coûts de l’auto-entrepreneur, il est aussi exonéré de Contribution Economique Territoriale (CET).
  • Il n’a pas de Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) à payer pendant la première année civile.
  • Les titulaires d’indemnités (ARE, ASS, RSA…) continuent de les percevoir et peuvent bénéficier d’exonérations de cotisations sociales ou d’autres aides telles que l’ACCRE qui permet de réduire les charges sociales.
  • Une comptabilité allégée : simple obligation de tenir un registre recettes/dépenses le cas échéant, de conserver toutes vos factures et d’ouvrir un compte bancaire dédié.
  • La possibilité de modifier votre activité ou de la cesser grâce à un unique formulaire.
  • Pas besoin d’apport de capital.

C’est presque un « traitement de faveur » qui est offert aux bénéficiaires de ce statut qui ne peuvent tout de même pas croitre éternellement sous ce statut.

L’auto-entrepreneur limité par son CA

Il s’agit d’un statut simple qui cumule de nombreux avantages mais pour en bénéficier il ne faut pas dépasser le seuil de chiffre d’affaires suivant : le CA annuel maximum est de 33 100€ pour les prestations de service et 82 800€ pour les activités commerciales jusqu’à maintenant. Si ce seuil est dépassé, l’auto-entrepreneur bascule directement dans le régime classique de l’entreprise individuelle.

Mais pourquoi brider nos auto-entrepreneurs dans leur création de valeur ?

Simplement parce que ce statut dispose de nombreux avantages qu’il ne faudrait pas étendre à de grandes structures, qui doivent avoir des obligations plus robustes.

L’auto-entrepreneur voit sa marge de manœuvre s’étendre

Au cours de l’année 2018, ces seuils devraient être doublés pour atteindre 70 000€ pour les prestations de service et 170 000€ pour les activités commerciales. Ceci n’a rien de surprenant puisqu’il s’agit d’une des promesses de campagne d’Emmanuel Macron.

Une aubaine pour les entrepreneurs qui ne pouvaient plus bénéficier de ce statut privilégié à cause d’un trop fort CA et pour ceux qui se bridaient afin de garder ce statut. Cette réforme offre donc à nos entrepreneurs une plus grande marge de manœuvre pour piloter leurs activités.

Il est donc nécessaire de savoir que ce statut est lié en tous points au CA. Les cotisations et les contributions sociales sont calculées en fonction du chiffre d’affaires de l’entreprise et selon le type d’activité :

  • Achat – revente, vente de produits à consommer directement et prestations d’hébergement : 13,4% en métropole et 8,9% en outre-mer
  • Prestations de services et locations de locaux d’hébergement meublés : 23,1% en métropole et 15,4% en outre-mer
  • Activités libérales : 22,9% en métropole et 15,3% en outre-mer.

De plus, l’auto-entrepreneur a le choix de régler ses prélèvements de charges sociales et fiscales mensuellement ou trimestriellement. Ce choix se fait selon la préférence de chacun.

Il s’agit d’un statut qui offre de la souplesse et des marges de manœuvre aux indépendants qui en ont besoin pour lancer leur activité sereinement et efficacement. Chaque activité a des spécificités et des possibilités de développement uniques. Elles conduiront l’auto-entrepreneur à conserver ce statut sur du long terme ou à changer de statut pour poursuivre sa lancée.

Rappelons tout d’abord que SaaS signifie « Software as a Service », ou en français « logiciel en tant que service ». Il s’agit d’un modèle d’exploitation commerciale des logiciels basés sur le Cloud (serveur à distance). Le SaaS s’oppose donc aux logiciels que l’on doit acheter et installer sur son propre serveur. En effet les clients du SaaS n’achètent pas de licence et ont accès au logiciel en ligne par abonnement. Alors pourquoi choisir un logiciel de gestion d’entreprise en ligne plutôt qu’une solution classique ?

L’accessibilité, un grand avantage des logiciels de gestion d’entreprise en ligne 

Ces logiciels hébergés sur le cloud sont très tendances puisqu’ils sont accessibles à tout moment et depuis n’importe quel type de plateforme sans installation.

Pour les PME et les TPE, c’est un modèle d’exploitation très utile, pour les micro-entreprises et les auto-entrepreneurs, c’est presque du sur-mesure. Cela leur permet d’allier mobilité et efficacité. En effet, il suffit d’avoir un appareil muni d’une connexion internet pour accéder aux différentes fonctionnalités du logiciel .

Les outils de gestion d’entreprise, de facturation et de CRM en ligne ont donc l’avantage de permettre aux entreprises, d’évoluer loin du bureau, en télétravail. A noter évidemment que les données sont automatiquement synchronisées entre vos différents appareils.

Les logiciels SaaS, un modèle économique avantageux 

Choisir un logiciel en mode SaaS c’est aussi choisir une formule à la carte où l’on ne paye que ce que l’on consomme. Le plus souvent, ces abonnements sont sans engagement pour permettre au client de trouver la solution qui lui convient le mieux. Les logiciels en mode SaaS proposent généralement une période d’essai gratuite pour offrir la possibilité de tester toutes les fonctionnalités de l’interface sans s’engager.

Il est généralement avantageux d’opter pour ce type de logiciel plutôt que d’investir dans une solution classique. En effet, les licences fixes peuvent entraîner l’achat de matériels coûteux en plus de la problématique de la sécurité des données. C’est particulièrement bénéfique pour les petites entreprises car cela leur permet de préserver leur trésorerie et se concentrer sur leur gestion d’entreprise.

La mise à jour des logiciels SaaS

Les logiciels en ligne sont très évolutifs car c’est le prestataire qui se charge des mises à jour. Celles-ci sont installées de manière automatique et transparente sans que cela ne requiert d’action de l’utilisateur. Cela permet aux clients des logiciels SaaS d’avoir l’avantage de se concentrer uniquement sur leur activité, l’expérience utilisateur se voit donc être nettement améliorée.

Ces logiciels de gestion d’entreprise en ligne sont donc parfaitement adaptés aux PME, TPE ainsi qu’aux indépendants.

Les données de votre entreprise sont-elles sécurisées ?

Tous les points cités précédemment sont essentiels au succès de ce modèle de logiciels mais il n’en serait rien si les données stockées en ligne n’étaient pas sécurisées.

Peut-être êtes-vous méfiants vis-à-vis des logiciels en ligne mais c’est surement sans connaître le Cloud Computing. Les données sont généralement très sécurisées et les sauvegardes multiples afin de garantir l’intégrité et la sécurité des données du client. De plus, les logiciels SaaS proposent généralement des exports complets de vos données afin de vous permettre d’effectuer des sauvegardes supplémentaires de votre côté.

Comment choisir son logiciel de gestion d’entreprise ?

Comme la plupart des logiciels SaaS proposent une période d’essai gratuite et sans engagement, nous vous conseillons d’essayer un maximum d’outils avant de faire votre choix. Il reste très délicat de changer de logiciel parce que cela nécessite de reformer toutes les équipes.

Le Régime Social des Indépendants qui ne faisait pas unanimité vis-à-vis de ses affiliés est en train d’être progressivement supprimé à l’horizon du 1er janvier 2020.

Comment seront assurés les travailleurs indépendants ?

Dès le 1er janvier 2018, le RSI tel que nous le connaissons a été supprimé marquant un long processus de ré-affiliation de ses indépendants au régime général. Le nouveau RSI baptisé SSI (Sécurité Sociale des Indépendants) situe le tournant emprunté par le gouvernement pour améliorer la protection des indépendants. Nouveau logo, nouvel en-tête et nouvelle adresse du site internet sont les principaux changements effectués.

Le régime général, oui, mais pas pour tout de suite…

Une période de transition d’une durée de deux ans a donc débuté au 1er janvier 2018 pour parvenir à ajuster la sécurité sociale des indépendants par rapport au régime général. L’objectif est que les indépendants disposent donc d’une qualité de service égale à celle des salariés.

Quelles améliorations pour les indépendants et les travailleurs non-salariés ?

Bien que les spécificités de leur protection sociales soient conservées, que le mode de calcul des cotisations ne soit pas revu et que les numéros de téléphones soient inchangés, le gouvernement est à pied d’œuvre pour faciliter les démarches des indépendants : amélioration des outils informatiques, possibilité de paiement par carte bancaire et unifications des déclarations fiscales et sociales seront mis en place durant la période transitoire.

Ces améliorations sont minces comparées aux attentes des travailleurs indépendants qui se lassent de ce système incompréhensible. Ils auraient probablement préféré une révision du mode de calcul de leurs cotisations mais ces améliorations sont tout de même notables.

Un groupement d’intérêt économique est tout de même prévu pendant la transition afin de préparer les outils informatiques mis en place et de veiller à ce que tout fonctionne correctement.

Pour conclure :

Le véritable changement ne se ressentira qu’à l’issue de cette période de transition au moment ou la Sécurité Sociale des Indépendants sera supprimée pour mettre en place un guichet destiné aux indépendants pour chacune des trois caisses du régime général (CPAM, Urssaf et Carsat).