Catégorie Gestion Commerciale

Conçu pour les garagistes, le logiciel de gestion Kwixéo vous permet d’optimiser la gestion de votre atelier

Vous êtes garagiste et souhaitez optimiser la gestion de votre centre d’entretien auto ? Pensez à adopter un logiciel de gestion comme Kwixéo qui vous permet de piloter l’ensemble de vos activités depuis une seule et même interface.  Il s’agit entre autres des achats, des ventes et de la relation client.

Une gestion simplifiée de votre atelier d’entretien auto avec Kwixéo

Garagiste, la gestion de votre centre d’entretien auto est complexe et vous accapare votre temps ? Afin de faciliter la gestion de vos activités et d’assurer le bon fonctionnement de votre atelier, un logiciel de gestion comme Kwixéo s’avère indispensable.

Kwixéo centralise toutes vos activités en vue d’en simplifier la gestion. Il vous offre ainsi une vue d’ensemble de vos activités et en facilite le suivi. De cette manière, votre atelier de réparation et d’entretien auto se transforme en un garage connecté. L’ensemble de vos activités est regroupé sur Kwixéo, qu’il s’agisse des ventes ou des réparations réalisées, du stock ou des recettes.

Cette centralisation vous permet de gagner du temps au quotidien. Kwixéo améliore également votre efficacité. Instantanément, vous êtes informé d’une rupture de stock, par exemple, et pouvez organiser le réapprovisionnement auprès de vos fournisseurs.

Une facturation rapide et efficace grâce à un logiciel de gestion dédié aux garagistes

La gestion d’un centre d’entretien auto implique des tâches redondantes et fastidieuses. Tel est le cas de la facturation. La solution pour réduire le temps passé sur ces activités chronophages se trouve dans le logiciel de gestion Kwixéo.

Un module dédié à la gestion commerciale et à la facturation vous est proposé sur Kwixéo. Il vous permet de créer rapidement un devis, de le transformer en facture, en bon de commande ou en bon de livraison.

Depuis l’interface du logiciel de gestion Kwixéo, vous pouvez directement envoyer le devis ou la facture au client. Ces documents sont archivés et sécurisés dans la base de données de Kwixéo, dans le respect des réglementations prévues par la loi anti-fraude.

L’automatisation de la facturation permet aux garagistes de se concentrer sur leur cœur de métier. Afin de simplifier davantage le processus de facturation, n’hésitez pas à élaborer un catalogue de tarifs.

Une relation client améliorée avec notre logiciel de gestion pour garagistes

Le logiciel de gestion Kwixéo aide les garagistes à gérer leurs activités en interne et simplifie le suivi des réparations et de leurs salariés. Par ailleurs, Kwixéo vous permet d’optimiser la gestion de la relation avec vos prospects et clients.

Vous maîtrisez vos stocks et êtes en mesure de répondre efficacement aux besoins de vos clients. Vous pouvez également gérer vos rendez-vous et mieux les organiser, afin de satisfaire chacun de vos clients.

Par ailleurs, la facturation automatisée réduit les erreurs et évite les litiges avec eux. Les données, une fois enregistrées sur Kwixéo, sont retransmises automatiquement sur les devis et factures. Si vous maîtrisez peu la facturation, Kwixéo se charge d’éditer pour vous des factures en bonne et due forme.

Enfin, sur Kwixéo, vous avez accès à des modèles de devis et de factures pré-remplis personnalisables.

Une réduction des coûts d’exploitation pour les garagistes

La digitalisation de la gestion du centre d’entretien auto se trouve à l’origine d’une meilleure organisation, d’un gain de temps et d’argent.

En conséquence, vous pouvez mieux planifier vos rendez-vous de manière à optimiser votre temps de travail et à le rentabiliser. Le temps gagné grâce à l’automatisation peut aussi être investi pour prendre des rendez-vous supplémentaires ou développer votre portefeuille clients.

En outre, les informations dont vous disposez vous permettent :

  • D’optimiser les achats ;
  • D’identifier les pièces manquantes ;
  • D’orienter vos achats vers de réels besoins ;
  • De mieux maîtriser vos dépenses ;
  • D’anticiper vos commandes.

En résumé, Kwixéo s’avère d’une grande utilité pour les garagistes qui souhaitent gérer les activités de leur atelier de manière efficace.

Pour optimiser le pilotage de leur entreprise, améliorer leur relation client et booster leur productivité, TPE, PME et grands groupes peuvent s’appuyer sur des outils de gestion commerciale performants et simples d’utilisation. 

Mais qu’appelle-t-on « outil de gestion commerciale » ? Quels avantages recèlent les logiciels de gestion ?  Quelle différence entre CRM et ERP ?
Le point sur les outils de gestion commerciale avec KWIXEO.

Gestion commerciale : définition et objectifs

La gestion commerciale fait référence à l’ensemble des tâches inhérentes à l’activité commerciale d’une entreprise. Elle couvre notamment toutes les étapes nécessaires au processus de traitement et de suivi de la relation client. 

La gestion commerciale consiste entre autre à : 

  • Récupérer et exploiter les datas pour une meilleure connaissance client.
  • Enregistrer les données fournisseurs pour un suivi optimal de vos achats.
  • Prévoir, traiter et suivre l’évolution des ventes pour ajuster votre stratégie commerciale.
  • Fixer les prix de vente pour optimiser votre rentabilité et dégager un profit intéressant.
  • Gérer les stocks pour pouvoir répondre rapidement aux besoins de vos clients, éviter la rupture ou le sur-stockage, et anticiper la demande future.
  • Fluidifier votre gestion comptable pour garantir la bonne santé financière de votre entreprise et contrôler votre facturation pour éviter les erreurs, retards de paiement et impayés. 

Une gestion commerciale performante et avisée constitue l’un des piliers de la réussite d’une entreprise.

Qu’est-ce qu’un outil de gestion commerciale ?

Si les enjeux d’une bonne gestion commerciale sont considérables pour une entreprise, un tel processus implique la réalisation de tâches complexes, chronophages et répétitives. Pour gagner en temps et en efficacité, de plus en plus d’entreprises adoptent des outils de gestion commerciale : des logiciels centralisant l’ensemble des données relatives aux interactions entre l’entreprise, ses clients et ses fournisseurs, pour une visibilité à 360°. 

Gestion de la relation client, édition de devis et factures, suivi des commandes, gestion des stocks… Les outils de gestion commerciale offrent de nombreuses fonctionnalités pour simplifier la vie des entreprises.

CRM, un outil de gestion pour centraliser et exploiter vos données clients

Un CRM (Customer Relationship Management) est un logiciel de pilotage visant à améliorer et faciliter la gestion de la relation client. Cet outil de gestion commercial permet de centraliser l’ensemble des données et interactions clients sur une seule et même plateforme. 

Le CRM permet notamment de :

  • Anticiper les besoins de vos clients et leur proposer une offre personnalisée,
  • Nourrir la relation client et fidéliser votre clientèle,
  • Attirer de nouveaux prospects,
  • Obtenir des leads qualifiés ,
  • Booster les ventes et donc augmenter votre chiffre d’affaires,
  • Gérer les ventes, les stocks et les livraisons,
  • Assurer un suivi commercial : échéances, retards de paiement… 

ERP, un logiciel qui couvre l’ensemble du système d’information de votre entreprise

Un ERP (Enterprise Resource Planning) est un logiciel qui concentre l’ensemble des outils utiles à la gestion de votre entreprise : gestion commerciale, facturation, gestion des stocks… Grâce à sa grande palette de fonctionnalités, l’outil ERP se substitue à de nombreux logiciels. Il se compose de différents modules indépendants que l’entreprise est libre de sélectionner en fonction de ses besoins. 

Les avantages d’un ERP sont nombreux : 

  • Une base de données unique et commune à tous les modules.
  • Une meilleure gestion de la relation client
  • Un suivi en temps réel des performances commerciales
  • Une fluidification de la communication entre les départements
  • Une meilleure gestion des coûts 
  • Un gain de temps précieux grâce à l’automatisation des tâches de gestion
  • Une prise de décision facilitée

KWIXEO, un logiciel de gestion complet et intuitif

Chef d’entreprise ? Vous souhaitez vous délester des tâches chronophages et fastidieuses pour vous concentrer sur des actions à forte valeur ajoutée ?

KWIXEO a conçu pour vous un logiciel ERP performant, simple d’utilisation et entièrement personnalisable.  Gestion commerciale, facturation, CRM, gestion des stocks, outils collaboratifs…, composez votre logiciel de gestion sur-mesure en sélectionnant les modules qui répondent le mieux à vos besoins. 

Très complet, intuitif et rapide,  KWIXEO vous permettra d’économiser un temps précieux et de maîtriser en toute simplicité la gestion de votre entreprise. 

Kwixeo, le logiciel de gestion qu’il vous faut !

Avoir un système de gestion commerciale performant est un enjeu de taille pour les entreprises. Cette technique de pilotage s’applique à l’ensemble de la chaîne nécessaire à la production, à la vente et au suivi des biens ou services proposés par l’entreprise. 
Mais alors comment réussir la gestion commerciale de son entreprise ? Voici les six étapes clés pour atteindre cet objectif.

Définir vos objectifs

Pour réussir sa gestion commerciale, il convient dans un premier temps, de définir les objectifs que votre entreprise cherche à atteindre. Il peut s’agir d’attirer de nouveaux prospects, de booster la production ou le chiffre d’affaires de votre organisation ou encore de développer sa notoriété… Quels que soient les enjeux marketing que vous visez, veillez à ce qu’ils répondent aux critères définis par la méthode S.M.A.R.T, à savoir : Spécifiques, Mesurables, Acceptables (et Ambitieux), Réalistes, Temporellement définis. Des objectifs clairs et atteignables constituent la clé de voûte d’une gestion commerciale réussie.

Elaborer un plan d’action

Après avoir fixé les objectifs à atteindre, il vous faut établir un plan d’action pour les mettre en œuvre. Sur ce document, seront assignés l’ensemble des étapes, conditions, risques et acteurs intervenant dans la réalisation du projet commercial. Cette feuille de route doit également présenter les échéances, procédés et ressources (humaines, matérielles et financières) prévues dans le cadre de son exécution. Le plan d’action est donc une étape stratégique et hautement opérationnelle pour permettre à l’entreprise d’optimiser sa gestion commerciale.

Cultiver votre relation client

Entretenir une bonne relation client est un facteur déterminant pour se démarquer de la concurrence et fidéliser votre clientèle. A l’heure du tout numérique, les modes de consommation évoluent. Plus informés, les clients sont aussi plus exigeants, plus méfiants et plus volages. Pour garantir la pérennité de leur activité, les entreprises doivent opter pour une stratégie customer centric, c’est-à-dire, placer le client au cœur de leurs préoccupations. Anticiper le comportement des consommateurs, comprendre leurs besoins, répondre à leurs attentes…, réussir sa gestion commerciale nécessite une bonne connaissance client, rendue possible grâce à l’analyse des données.  

Coordonner vos équipes

Les équipes commerciales et marketing ont tendance à travailler chacune de leur côté. Pourtant, elles sont toutes deux des acteurs clés du parcours d’achat. Coordonner les équipes commerciales et marketing autour d’objectifs communs permet d’améliorer la prise en charge des clients et prospects, d’obtenir des leads qualifiés, d’optimiser les techniques de vente et par conséquent, d’augmenter le chiffre d’affaires de votre entreprise.

Cette technique de management, également appelée Smarketing, joue un rôle important dans l’optimisation de votre gestion commerciale.

Adopter une bonne gestion comptable

Un système de facturation performant et adapté, et une gestion comptable méthodique et rigoureuse sont indispensables pour garantir la bonne santé financière de votre entreprise. Cela vous permettra notamment de mieux comprendre l’évolution des tendances clients, de remarquer une soudaine augmentation des coûts fournisseurs, de suivre les flux de trésorerie, de prendre connaissance des impayés ou encore de repérer les dépenses inutiles. Gérer votre comptabilité en temps réel vous permettra notamment de prendre des décisions plus rapidement et de planifier plus sereinement l’avenir. Bref, un suivi comptable efficace est primordial pour fiabiliser votre gestion commerciale.

Opter pour un outil CRM approprié

L’outil CRM se révèle être un allié de taille pour améliorer les relations commerciales de l’entreprise. Cet outil de gestion permet en effet d’exploiter de façon automatisée toutes les données des prospects et clients recueillies par l’entreprise au fil du temps. 

Fluidifier vos facturations, améliorer votre connaissance client, augmenter la productivité de vos équipes…, les bénéfices apportés par l’utilisation d’un outil CRM sont nombreux tant en matière de relation client que de gestion commerciale. Encore faut-il trouver le logiciel CRM adapté à vos besoins et répondant à vos attentes…
Kwixeo, le logiciel de gestion qu’il vous faut !

Kwixeo, le logiciel de gestion qu’il vous faut !

Vous cherchez un logiciel ERP performant, modulable et simple d’utilisation ? Plus qu’un simple outil CRM, KWIXEO couvre l’ensemble de vos besoins en matière de gestion d’entreprise : gestion commerciale, facturation, CRM, gestion des stocks, outils collaboratifs et bien plus encore ! Un logiciel très complet, intuitif et personnalisable qui vous permettra de gagner un temps précieux, et de pousser votre entreprise toujours plus loin, toujours plus haut ! 

Avec KWIXEO, maîtrisez l’intégralité de votre gestion d’entreprise en toute simplicité.

Kwixeo, le logiciel de gestion qu’il vous faut !

De nouveaux moyens sont mis au service des entreprises grâce à la dématérialisation. Parmi eux, on trouve notamment la télédéclaration, processus qui permet à ces entreprises de déclarer leurs revenus fiscaux par voie numérique. Zoom sur ce nouvel outil et ses procédures.

Télédéclaration : définition et avantages

En quoi consiste la télédéclaration ?

La télédéclaration désigne le processus de déclaration en ligne, on parle ici principalement de déclarations fiscales et administratives. Permise grâce à la transformation digitale et la dématérialisation, la télédéclaration permet à celui qui déclare d’effectuer sa déclaration par l’intermédiaire d’un service en ligne sur internet et remplace donc l’envoi par courrier. Seul le support change, les informations envoyées restent les mêmes.

Quels sont les avantages de la déclaration en ligne ?

La déclaration en ligne offre de nombreux avantages :

  • Gain de temps : elle s’établit en quelques clics en ligne et ne nécessite donc ni impression, ni envoi postal. De plus, les mentions sont pré-remplies, ce qui ajoute un gain de temps supplémentaire.
  • Sécurité et traçabilité des échanges avec le service des impôts. Un accusé de réception est notamment envoyé immédiatement après dépôt du dossier dématérialisé. 
  • Délai supplémentaire : le temps d’envoi à compter sur l’envoi postal est supprimé
  • Suivi de l’état d’avancement des déclarations offert par le service en ligne. De plus, le service de déclaration en ligne est accessible à tout moment et de n’importe où.

La télédéclaration pour les entreprises : comment fonctionne t-elle ?

Qu’est-ce que doit déclarer l’entreprise à l’administration fiscale ?

Chaque année, chaque entreprise est tenue d’envoyer à son Service des Impôts des Entreprises un document qui reprend l’essentiel des informations comptables de l’année écoulée, ainsi que la déclaration de résultat de l’entreprise.

La télédéclaration s’adresse aussi bien aux particuliers qu’aux entreprises. Selon le code générale des impôts, les entreprises sont tenues de déclarer chaque année au Service des Impôts des Entreprises leur liasse fiscale, dans les 3 mois de la clôture de l’exercice comptable.

La liasse fiscale est composé de formulaires souvent référencés par leur « numéro cerfa », elle regroupe l’ensemble des documents fiscaux établis à la fin d’un exercice comptable et fiscal, tels que :

  • Le bilan comptable (actif-passif)
  • Le compte de résultat
  • L’état des immobilisations, des amortissements et des plus ou moins values
  • Les provisions, déficits reportables, et amortissements dérogatoires
  • La valeur ajoutée de l’exercice
  • La répartition du capital social
  • L’état des filiales et des participants

Ainsi, la liasse fiscale permet de rendre compte de la situation comptable de l’entreprise et fournit les justifications des résultats imposables pour le centre des finances publiques. De fait, le résultat fiscal de l’entreprise permet de déterminer la base qui sera soumise soit à l’impôt sur les sociétés (IS) soit à l’impôt sur le revenu (IR).

Quelles sont les téléprocédures pour les entreprises ?

Dans le cadre de la déclaration fiscale en ligne, deux types de téléprocédures s’offrent aux professionnels :

  • Mode EFI (Échange de Formulaires Informatisé) : le professionnel peut réaliser gratuitement ses opérations directement sur l’espace professionnel du site impots.gouv.fr.
  • Mode EDI (Échange de Données Informatisée) : le professionnel peut réaliser ses opérations par l’intermédiaire d’un partenaire EDI (comptable ou prestataire mandaté). Ce dernier sera alors chargé de faire le lien entre l’entreprise et l’administration fiscale en transmettant les déclarations et paiements effectués par l’entreprise au fisc.

A noter que la Direction Générale des Finances Publiques (DGFIP) autorise le mode EFI uniquement pour ce type d’opérations et de de paiements :

  • Déclaration de la TVA
  • Dépôt de demande de remboursement de crédit de TVA
  • Paiement de l’impôt sur les sociétés, la contribution économique territoriale, et la taxe sur les salaires
  • Dépôt de demande de remboursement de TVA dans l’UE (Union européenne)

Ainsi, la DGFIP impose le passage par un partenaire EDI aux entreprises pour la déclaration de leur résultat annuel et de leurs annexes (la liasse fiscale).

En conclusion

Ainsi, les entreprises peuvent donc télétransmettre leurs déclarations professionnelles et payer leurs différentes échéances auprès de la DGFiP par voie électronique. Différents types de téléprocédures s’offrent néanmoins à elles et il est important qu’elles se renseignent au préalable sur les modalités en place.

Face à des factures impayées et, l’entreprise peut appliquer une pénalité de retard. En quoi celle-ci consiste-t-elle et quelles sont ses modalités de mise en œuvre ? Réponse dans l’article.

Qu’est-ce qu’une pénalité de retard ?

Dans le cadre d’une relation commerciale, le vendeur fournit un bien ou un service à l’acheteur en échange d’un paiement. Les factures permettent d’encadrer juridiquement ces échanges de biens et de l’établir comme un contrat de vente. Hormis le montant du marché conclu et le détails de la commande, cette facture doit faire figurer les modalités de paiement, notamment le délai de paiement. Ce délai de x jours précise au client la date limite qu’il ne doit pas dépasser pour payer les biens, ou la prestation de services, au vendeur ou prestataire et figure généralement dans les Conditions générales de vente.

Dans le cas d’un dépassement des délais, les clients en retard de paiement peuvent se voir appliquer des pénalités de retard. Ces pénalités dues ci viennent donc sanctionner le retard de paiement, mais elles ont aussi un but préventif puisqu’elles incitent les clients à payer leurs factures dans les échéances figurant sur le document de facturation.

Les délais de paiement varient selon les entreprises et les conditions de règlement. Le plus souvent, le délai de paiement est fixé au 30ème jour suivant la réception des marchandises ou l’exécution de la prestation. S’il peut être supérieur, le nombre de jours ne peut néanmoins jamais dépasser 60 jours à partir de la facturation.

Naturellement, il est crucial que soient mentionnées la politique de paiement exacte de paiement . De fait, le code de commerce impose aux entreprises d’indiquer sur leurs factures la date d’échéance et le taux d’intérêt de retard :

« Tout achat de produits ou toute prestation de service pour une activité professionnelle doivent faire l’objet d’une facturation. La facture doit mentionner la date à laquelle le règlement doit intervenir. Elle précise le taux des pénalités exigibles le jour suivant la date de règlement inscrite sur la facture ainsi que le montant de l’indemnité forfaitaire pour frais de recouvrement due au créancier en cas de retard de paiement » (Article L 441-3)

 Le fait de ne pas mentionner le taux des pénalités de retard dans la facture et dans les conditions générales de vente est passible d’une amende de 75 000 € (Article L 441-4 du Code de Commerce).

Comment calculer les pénalités de retard et le taux applicable ?

Comment calculer le montant des pénalités ?

Pour calculer les pénalités de retard, il convient d’appliquer à la somme de la créance impayée (TTC) le taux d’intérêt mentionné sur la facture et les CGV, multiplié par le nombre de jours de retard, le tout divisé par 100 fois le nombre de jours de l’année, les pénalités de retard peuvent être calculées par la formule suivante :

Le mode de calcul du montant des pénalités de retard est le suivant : Sommes dues sur la créance impayée (TTC) x taux d’intérêt x (nombre de jours de retard / 365)

Comment fixer le taux d’intérêt ?

Le taux d’intérêt appliqué par défaut dans les CGV correspond généralement au taux directeur de la Banque centrale européenne (BCE) majoré de 10 points. Le taux de refinancement de la BCE étant actuellement fixé à 0%, cela signifie que le taux des pénalités est fixé à 10%.

Toutefois, l’article L. 441-10 du Code de Commerce autorise les entreprises à fixer librement leur taux d’intérêt si elles le souhaitent. Néanmoins, il ne doit pas être en-deçà du taux minimal de 2,37 % (à partir du 1er janvier 2021), ni lui être supérieur à 3 fois le taux d’intérêt légal.

En conclusion

Ainsi, à défaut de paiement à l’échéance, le créancier pourra donc réclamer de plein droit des intérêts de retard. Néanmoins, il est essentiel que les documents commerciaux précisent en amont les conditions d’application des pénalités de retard ainsi que le taux d’intérêt choisi.

Il existe deux indicateurs pour calculer le bénéfice réalisé sur la vente d’un produit ou d’un service : le taux de marge et le taux de marque. A quoi correspondent-ils et comment les calculer ?

Taux de marge et taux de marque : quelle différence ?

Si ils sont souvent confondus, le taux de marge et le taux de marque sont néanmoins différents. La différence entre ces deux taux est la suivante :

  • Le taux de marge est calculé sur le prix d’achat HT
  • Le taux de marque est calculé sur le prix de vente HT

Néanmoins, ils partagent des points communs : ce sont des calculs commerciaux qui représentent la marge réalisée sur l’achat des matières premières ou la revente, de plus, tous deux sont déterminés par rapport à la marge commerciale, c’est-à-dire la différence entre le prix de vente hors taxes et le prix d’achat hors taxes. A noter que la marge commerciale dont il est ici question correspond à la marge brute (prix de vente HT – coût d’achat) et non pas la marge nette, c’est un coefficient multiplicateur très utile car il donne une idée claire du rapport entre le coût de revient et le prix de vente. De plus, tous deux sont calculés à partir d’un prix hors taxes, c’est-à-dire sans prendre en compte la TVA.

Dès lors, le taux de marge ne peut être calculé si le prix de vente n’a pas été fixé car c’est la marge commerciale qui découle de ce prix de vente qui aidera à calculer la rentabilité du prix d’achat du produit ou du service. 

Ainsi, le taux de marge indique la part de la marge commerciale de l’entreprise sur le prix d’achat HT d’un produit. Le taux de marque indique quant à lui la part de la marge commerciale de l’entreprise sur le prix de vente HT d’un produit.

Comment calculer le taux de marge et le taux de marque ?

Calcul du taux de marge

Comme nous l’avons vu, le taux de marge brute indique la part de la marge commerciale dans le prix d’achat HT d’un produit. Pour le calculer, il faut faire la formule suivante : Marge / Prix d’achat HT x 100. 

Par exemple, imaginons un produit qui est acheté 100€ par l’entreprise et revendu 140€. La marge commerciale serait alors de 40€. On calcule le taux de marge en appliquant la formule suivante : 40 / 100 x 100 = 40. Le résultat est donc de 40% : ceci est le taux de marge du produit. 

Calcul du taux de marque

Comme nous l’avons vu, le taux de marque indique quant à lui la part de la marge commerciale de l’entreprise sur le prix de vente HT d’un produit. Pour le calculer, il faut faire la formule suivante : Marge / Prix de vente HT x 100. 

Reprenons le même produit que l’exemple précédent, acheté 100€ par l’entreprise et revendu 140€. Dans ce cas, la marge commerciale est donc de 40€. Pour calculer le taux de marque, il faut donc faire le calcul suivant : 40 / 140 x 100 = 28,6. Le résultat est donc de 28,6% : ceci est le taux de marque du produit.

 À quoi servent les taux de marge et les taux de marque ?

Le taux de marge et le taux de marque sont deux indicateurs importants issus des soldes intermédiaires de gestion, ils offrent un ratio pertinent au chef d’entreprise afin d’en savoir plus sa la performance et la rentabilité de son entreprise.

Le taux de marge permet de calculer et de représenter la rentabilité commerciale d’un produit et le pouvoir de négociation des entreprises sur ses fournisseurs car plus l’entreprise a réussi à obtenir un prix d’achat faible, plus son taux de marge augmente pour le même prix de vente. Généralement, pour juger de la rentabilité commerciale d’une stratégie d’entreprise, on utilise son taux de marge pour le comparer aux entreprises concurrentes. Si l’entreprise a réussi à obtenir un taux de marge sur un produit de 40% mais que toutes les autres entreprises ont réussi à obtenir un taux de 50%, alors l’entreprise est moins performante que les autres entreprises du même secteur.

De même, le taux de marque est un indicateur financier important puisqu’il permet de visualiser rapidement pourcentage de marge réalisé par l’entreprise par rapport au prix de vente d’un produit. Il permet d’apprécier la rentabilité commerciale réalisée par l’entreprise non plus sur l’achat cette fois-ci, mais sur la vente d’un produit, il donne donc également des indications sur les prix du marché et permet de fixer, dans le prévisionnel financier, un prix juste et adapté.

En conclusion

Ainsi, le taux de marge et le taux de marque sont des indicateurs de pilotage importants d’excellents outils de gestion d’entreprise puisqu’il permettent de mesurer la performance commerciale de l’entreprise, d’orienter ses choix stratégiques de développement des produits vers les plus rentables, et de déterminer le seuil de rentabilité de l’entreprise.

Toutes les ventes et prestations de service réalisées en France sont soumises à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Toutefois, le taux de TVA peut différer selon la nature du produit ou du service. Alors, quels sont les taux de TVA applicables ? Réponse dans cet article.

Qu’est-ce que la TVA ?

Selon l’article 283-1 du code général des impôts, le vendeur de produit ou le prestataire de service qui facture la TVA à ses clients est ensuite redevable de cette TVA à l’Etat. 

En conséquence, la TVA est en réalité un impôt indirect. En effet, cette taxe imposée n’est pas collectée directement par l’Etat comme l’impôt sur le revenu, c’est ici le vendeur du produit ou du service qui va collecter lui-même la TVA auprès de ses clients et, à travers sa déclaration de TVA, il sera ensuite chargé de la reverser à l’Etat sous risque de contrôle par l’administration fiscale.

Pour le consommateur final qui achète quant à lui le produit ou le service, la TVA à laquelle il est nécessairement assujetti lors de l’achat de ce produit ou service est donc considérée comme un impôt indirect sur la consommation.

Quels sont les divers taux de TVA applicables ?

Les taux de TVA en France

La TVA est calculée sur le prix hors taxe (HT), et non sur un prix toutes taxes comprises (TTC), à des taux différents. En France, les taux de TVA sont au nombre de quatre :

  • Le taux normal à 20 %.  Le code général des impôts établit à 20% le taux de TVA applicable pour la majorité des ventes de biens et des prestations de services.
  • Le taux réduit à 10 %. Il est notamment appliqué aux produits alimentaires préparés en vue d’une consommation immédiate, aux droits d’entrée des musées, aux produits d’origine agricole, aux travaux de rénovation, de transformation, d’aménagement et d’entretien sur les logements d’habitation, ou encore aux transports de voyageurs.
  • Le taux réduit à 5,5 %. Les taux réduits de TVA s’appliquent notamment aux produits destinés à l’alimentation humaine, aux médicaments et produits sanguins d’origine humaine, aux produits de protection hygiénique féminine, aux livres, aux travaux d’amélioration énergétique, ou encore certaines importations, aux logements sociaux, ou encore aux livraisons d’œuvres d’art.
  • Le taux particulier à 2,1 %. Il est réservé aux médicaments à usage humain et produits sanguins d’origine humaine, les ventes d’animaux vivants de boucherie et de charcuterie à des non-assujettis, les publications de presse inscrites à la Commission paritaire des publications et agences de presse, les premières représentations théâtrales de certaines œuvres et de certains spectacles de cirque, et à la redevance télévision.

Les taux de TVA dans l’Union Européenne

Pour les entreprises qui vendent à des clients étrangers situés dans des pays membres de l’UE (Union Européenne), la politique de la Taxe sur la Valeur Ajoutée oblige l’entreprise à appliquer, non pas le taux de TVA français, mais le taux de TVA applicable dans le pays du client concerné. 

Les pays de l’UE appliquent plusieurs types de taux et celui-ci dépend également du produit ou du service concerné par la transaction. Plus d’informations concernant la liste des taux de TVA appliqués dans les pays membres de l’UE sont accessibles sur le site du service public français.

Les exonérations de TVA

Néanmoins, un régime fiscal particulier, qui exonère de la TVA, peut s’appliquer sur des situations données. 

Par exemple, le régime de la franchise de base de TVA exonère les entreprises de la déclaration et du paiement de la TVA sur les prestations ou ventes qu’elles réalisent. Elle concerne notamment les micro-entreprises qui ne collectent donc aucune taxe. Avec le statut micro-entrepreneur, ces entrepreneurs sont naturellement éligible au taux de franchise de base et la mention « TVA non applicable, article 293 B du CGI » doit figurer sur leurs factures. En fait, la franchise en base s’applique à toutes les entreprises dont le chiffre d’affaires de l’année précédente ne dépasse pas un seuil donné.

Parmi les opérations exonérées de TVA, on trouve notamment :

  • Les échanges intracommunautaires
  • Les opérations déjà imposées (pour éviter les cumuls d’imposition)
  • Certaines activités d’intérêt général
  • La plupart des locations sur terrains non aménagés et locaux nus
  • La location de terres et bâtiments à usage agricole ;
  • Les exportations
  • Certaines importations
  • Les enseignements dispensés par des organismes de formation professionnelle continue 
  • La majorité des opérations bancaires et financières
  • Les activités médicales (soins et actes médicaux et paramédicaux, transports sanitaires, enseignement, etc.)

En Conclusion

Ainsi, pour savoir quel taux de TVA appliquer à une opération donnée, il faut prendre en compte la nature du produit ou du service. De plus, la localisation de l’opération taxable entre aussi en compte pour choisir la taxe en accord.

La réintégration fiscale illustre un passage important du résultat comptable au résultat fiscal. Pour les entreprises, c’est donc un processus crucial qu’il vaut mieux savoir maîtriser. Alors, à quoi correspond la réintégration et comment s’opère-t-elle ? 

Réintégration fiscale : une composante clé du résultat fiscal

Pour comprendre la réintégration fiscale, il faut déjà comprendre à quoi correspond le résultat comptable et le résultat fiscal. Le résultat comptable d’une entreprise représente la différence entre les produits et les charges : cette différence peut être d’ordre négatif ou positif et désigne alors soit une perte ou un gain pour l’entreprise. Le résultat comptable respecte les règles de la comptabilité : il se veut objectif et fidèle à la réalité. 

Le résultat fiscal respecte quant à lui les règles fiscales, il se base sur le résultat comptable mais il y ajoute des réintégrations et des déductions fiscales. Celles-ci sont calculées selon les lois en vigueur dans le pays et peuvent être extrêmement variées et complexes, et elles viennent donc annuler les conséquences comptables d’une charge ou d’un produit sur le résultat fiscal d’une société. Aussi, le bénéfice fiscal est un bénéfice imposable, à différencier du bénéfice comptable qui ne prend pas quant à lui en compte le régime d’imposition.

L’intérêt du résultat fiscal est le fait qu’il permet de calculer l’impôt sur les sociétés et l’impôt sur le revenu (BIC, notamment) car il sert à la détermination de la base imposable pour l’impôt sur les sociétés et l’impôt sur le revenu. De fait, le résultat fiscal d’une entreprise se fixe sur un régime réel d’imposition et permet de déterminer le taux d’imposition imposé par la loi. À noter que la réintégration fiscale concerne donc aussi bien les sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés (IS) que les entrepreneurs individuels : chacun doit réintégrer un certain nombre de charges sur la liasse fiscale (document annuel qui reprend les données financières enregistrées dans comptabilité globale d’une entreprise et destiné à l’administration fiscale).

Le calcul du résultat fiscal n’est pas qu’un simple exercice comptable, il demande une attention particulière et des connaissances en fiscalité, plus précisément concernant les critères de déductibilité et d’exonération fiscale. En effet, pour définir les frais et charges imposées, ou les charges non déductibles, et les charges déductibles, il faut connaître le code général des impôts et le régime fiscal en vigueur.  

Quelles sont les excédents concernés par la réintégration fiscale ?


Concrètement, la réintégration fiscale demande de  réintégrer au résultat comptable les amortissements non déductibles fiscalement. Comment savoir quelles charges il faut, ou non, réintégrer dans le bilan fiscal ?

Les charges exclues du droit à déduction sont très nombreuses et peuvent varier selon l’année civile et les lois fiscales en vigueur. De plus, certaines des exclusions au droit à déduction émises par le législateur concernent parfois uniquement les entreprises individuelles ou uniquement les sociétés de capitaux, et ne sont donc pas toujours communes à toutes les entreprises. 

Parmi les charges exclues du droit à déduction, on peut trouver par exemple :

  • Les impôts sur les bénéfices et véhicules de tourisme 
  • Taxes sur les véhicules de sociétés (TVS) 
  • Amendes fiscales et pénalités payées par l’entreprise
  • Contribution sociale de solidarité, CSG non non déductible, CRDS 
  • Pertes sur créances liées à des participations
  • Certain type de dons (les dons versés aux associations ne sont pas déductibles, néanmoins les dons reconnus d’utilité publique bénéficient d’une réduction d’impôt de 60% de la valeur du don
  • Certain type de dépenses somptuaires relatifs aux fonds communs de placement
  • Impôt sur les sociétés : l’IS n’est pas une charge déductible du résultat fiscal
  • Impôt sur le revenu
  • Certain type de taxe foncière (taxe pour création de bureaux en Ile-de-France, taxe annuelle de 3% sur les immeubles, à noter que l’article 39C du CGI prévoit des règles d’amortissement spécifiques pour la location meublée)
  • Contribution sociale sur les bénéfices : la CSB n’est pas une charge déductible du résultat fiscal.

Par exemple, la détermination du résultat fiscal imposable sur les véhicules de tourisme fait l’objet d’un traitement très spécifique. Selon le montant du bien, une quote-part d’amortissement pourra potentiellement être réintégré et ce, même dans une situation de crédit-bail. A noter également que l’amortissement du véhicule de tourisme est limité à 18 300 € ( (ou 9 900 € en cas de véhicules polluants).

De plus, si la plupart des impôts et taxes foncières sont généralement déductibles du résultat fiscal, il faut noter que certains impôts ne peuvent pas être comptés comme des montants déductibles. En effet, dans certaines conditions, le texte de loi a choisi d’en disposer autrement. Par exemple, l’impôt sur les bénéfices ne peut jamais être déduit du résultat fiscal et il n’est pas non plus possible d’amortir les impôts personnels des associés et dirigeants. En fait, seuls les taxes et impôts qui sont à la charge de la société sont potentiellement déductibles.

Conclusion

La réintégration fiscale désigne donc une opération extra-comptable à effectuer pour établir un bilan fiscal juridiquement correct. Elle peut se définir comme le processus de réintégration des charges sur la liasse fiscale, c’est une opération qui permet de calculer le résultat imposable d’une entreprise. Globalement, la réintégration fiscale demande une grande agilité car toutes les charges financières ne sont pas traitées de la même façon et il vaut mieux s’épauler d’un expert-comptable pour la réaliser correctement.

HT et TTC : que cela signifie t-il ?

HT et TTC : définition

HT est l’acronyme de « Hors Taxes », tandis que TTC est l’acronyme de « Toutes Taxes Comprises ». Lorsque le prix d’un produit ou d’un service est indiqué en HT (Hors Taxes), cela signifie qu’il ne comprend pas la TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée). A l’inverse, lorsque le prix d’un bien ou d’un service est indiqué TTC, cela signifie que son prix comprend la TVA.

Qu’est-ce que la TVA ?

Aussi, pour comprendre le fonctionnement du HT et du TTC, il est nécessaire de comprendre le principe de la TVA. Pour rappel, la Taxe sur la Valeur Ajoutée correspond à un impôt indirect : selon l’article 283-1 du code général des impôts, le vendeur de produit ou le prestataire de service qui facture la TVA à ses clients est ensuite redevable de cette TVA à l’Etat. C’est donc l’entreprise qui collecte pour l’Etat cette taxe auprès de ses clients pour ensuite la reverser, à travers sa déclaration de TVA, au Trésor public. La TVA n’est pas une charge pour l’entreprise mais pour le consommateur final.

Ainsi, l’entreprise collecte la TVA pour l’Etat (via ses factures) et la reverse à l’administration fiscale. En parallèle, la TVA sur ses dépenses représente un montant de TVA déductible, remboursé par l’Etat (crédit de TVA).

Naturellement, la TVA perçue par le professionnel doit être obligatoirement reversée aux services des impôts à la travers la déclaration de TVA.  A tout moment, l’administration fiscale peut donc contrôler cette déclaration, elle se basera alors sur l’examen de la liasse fiscale et le rapprochement entre la déclaration annuelle de résultat.

A quoi sert le prix HT et le prix TTC ?

Lorsqu’une entreprise vend un bien ou un service, le prix demandé au client comprend nécessairement le montant de la TVA. Dès lors, l’entreprise va donc encaisser un prix TTC

Néanmoins, elle ne conservera pas dans ses caisses le montant de cette vente TTC. En effet, elle ne conserve pour elle que le prix H.T car, comme nous l’avons vu, l’entreprise est chargée de reverser la TVA à l’Etat.

Comment calculer le prix TTC et HT de votre produit/service ?

Pour définir le prix TTC, le calcul de la TVA est impératif. Néanmoins, il existe différents taux de TVA. En France, les taux de TVA sont au nombre de quatre :

  • Le taux normal à 20 %. 
  • Le taux intermédiaire à 10 % 
  • Le taux réduit à 5,5 %
  • Le taux particulier à 2,1 %

Une fois que le taux de TVA adapté a été choisi, il faut calculer la TVA : celle-ci est calculée sur le prix Hors Taxe. 

Par exemple, si le taux normal est appliqué, l’entreprise doit prendre le prix hors taxe de son produit et calculer 20% de ce prix. La formule de calcul est donc la suivante : tarif HT x 1,20. Le résultat indiquera  le prix TTC. Par contre, si l’entreprise souhaite calculer le prix HT sur un prix toutes taxes comprises, elle va donc devoir faire le calcul suivant : prix TTC / 1,20.

A noter que le taux de TVA diffère selon les pays membres de l’Union Européenne. Pour les entreprises qui échangent donc des biens ou des services intracommunautaires, elles seront soumises à une base d’imposition différente. Ainsi, les marchands de biens ou de service seront donc chargés de fixer leurs prix TTC selon la TVA applicable dans le pays européen avec lequel ils échangent.

En conclusion…

Ainsi, c’est le consommateur final qui paie le prix TTC. Quant à l’entreprise, elle conserve le prix HT et reverse le reste du montant à l’Etat. Le montant de la taxe correspond à la TVA et, pour la calculer, il faudra donc se référer au régime d’imposition adapté.

Les frais de livraison constituent une part importante des frais professionnels. Néanmoins, pour savoir comment les comptabiliser sur votre registre comptable et quelle politique de TVA leur appliquer, il est nécessaire d’en connaître les modalités exactes. Zoom sur les divers types de transports de marchandise et la Taxe à valeur ajoutée sur les frais de port.

Achat franco de port & TVA

Qu’est-ce que l’achat franco de port ?

Les termes « achat franco de port » sont utilisés pour décrire la situation suivante : quand les frais de livraison sont à la charge du fournisseur, on parle de vente aux conditions franco de port. Dans cette situation, les frais de port n’apparaissent pas sur la facture car ils ne sont pas à la charge du client. En réalité, ces frais de port sont implicitement compris dans le prix de vente des produits.

Quelle TVA pour l’achat franco de port ?

Dans le cadre d’une vente de marchandises franco de port, les frais de livraison sont donc intégrés au prix de vente de la marchandise. Dès lors, ils sont soumis à la TVA et son taux est le même que celui qui s’applique aux marchandises livrées.

Vente aux conditions départ & TVA

Qu’est-ce que la vente aux conditions de départ ?

Les termes « Vente aux conditions départ » sont utilisés pour décrire la situation suivante : quand les frais de livraison sont à la charge du client, on parle dans ce cas là de vente aux conditions départ. Dans cette situation, le client supporte ainsi la responsabilité du transport et tous les les frais liés au transport.

Dans le cadre d’une vente stipulée « départ », on trouve deux cas de figures possibles : 

  • Situation n°1 : Le client a réglé en amont la livraison avec une entreprise de transport. En d’autres termes, il a déjà payé de son côté les frais de port correspondant à la livraison avec le prestataire de son choix. En conséquence, il n’existera donc pas de frais de port sur la facture car le vendeur des marchandises ne paie aucun frais de port.
  • Situation n°2 : Le client a choisi de charger le fournisseur de s’occuper du transport de la marchandise. Le fournisseur effectue donc pour le compte de l’acheteur le transport des marchandises. Dès lors, il va facturer le client en faisant apparaître distinctement un port forfaitaire sur la facture.

Quelle TVA pour les ventes aux conditions « départ » ?

D’un point de vue comptable, si le port forfaitaire est réglé par le client (situation n°1), il est alors enregistré à titre de « Charge » sur ses propres documents comptables. Plus précisément, cette dépense liée au port forfaitaire sera intégré dans le compte de la classe 6241 « Transport sur achats ».
A l’inverse, si le port forfaitaire est mis à la charge du fournisseur (situation n°2), le fournisseur va l’enregistrer en tant que « Produit » sur ses documents comptables. Il créditera le compte 7085 « Port et frais accessoires ». Sur la facture, cela figurera donc comme une opération de vente. 

Ainsi, pour les ventes aux conditions de « départ », la TVA sur les frais de port est de 20 %.

Vente aux conditions « arrivée » & TVA

Les termes «Vente aux conditions arrivées» sont utilisés pour décrire la situation suivante : quand les marchandises voyagent aux risques du vendeur et qu’il prend donc la responsabilité de la livraison de sa marchandise jusqu’à son arrivée chez l’acheteur.

Quelle TVA pour les ventes aux conditions « arrivée» ?

Les frais de port forfaitaires sont considérés comme un produit accessoire à la vente. Dans le registre comptable, ils doivent alors s’enregistrer dans le compte 7085 – ports et frais accessoires facturés. Naturellement, les frais facturés au client représentent un élément du prix de vente imposable.

Pour les ventes aux conditions «arrivée», les frais de livraison sont facturés avec la marchandise et doivent être assujettis au même taux de TVA que celle-ci. En d’autres termes, la TVA qui s’applique sur les prestations de transport doit être au même taux que celui applicable aux produits vendus.

En conclusion…

Les frais de livraison, ou de port, sont donc des frais supportés, soit par le fournisseur soit par le clients et la TVA s’applique différemment selon qu’il s’agisse TVA selon qu’il s’agisse d’une vente franco de port, d’une vente aux conditions « départ » ou d’une vente aux conditions « arrivée ».